Google lance Chromebox for Meetings au Canada

16 avril 2014 à 11:02

chromebox meetings

Les petites et moyennes entreprises qui cherchent une solution de vidéoconférence simple et abordable ont depuis hier une nouvelle option qui s’offre à elles: Chromebox for Meetings, de Google.

Chromebox for Meetings est une solution intégrée qui offre à la fois le matériel et le logiciel nécessaire aux vidéoconférences en entreprise, le tout pour 1099$ (incluant les frais de service de 275$ pour la première année).

Côté matériel, l’offre inclut un ordinateur Asus Chromebox, basé sur le système d’exploitation Chrome OS de Google, une caméra HD, un microphone omnidirectionnel et une télécommande. L’ordinateur est particulièrement puissant, avec un processeur Core i7 de quatrième génération d’Intel.

Côté logiciel, l’entreprise américaine met de l’avant son service Google Hangout. Hangout est limité, puisque seulement 10 personnes peuvent participer à la conversation, mais d’autres peuvent assister aux conférences, sans avoir le pouvoir d’intervenir par contre. Une version payante de Google Hangout permet aussi à 15 personnes de discuter en même temps.

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Chromebox for Meetings fonctionne sur toutes les plateformes compatibles avec Hangout. Alors que certains employés sont au bureau sur le système Chromebox for Meetings, d’autres peuvent donc être à la maison sur leur ordinateur ou même sur la route à partir de leur téléphone intelligent (et éventuellement avec leurs Google Glass!).

D’autres services permettent aussi de se joindre à la conversation avec une ligne téléphonique normale, ou encore avec un équipement de téléconférence SIP existant.

Pour les utilisateurs grand public, le prix d’achat de 1099$ et le forfait de 275$ par année peuvent sembler cher (surtout que Hangout est aussi offert gratuitement). Comparé aux solutions existantes pour les entreprises, qui peuvent souvent coûter dans les dizaines de milliers de dollars, il s’agit toutefois d’une économie considérable. La simplicité du système ne devrait pas non plus être négligée.

La limite de 10 ou 15 participants pourrait toutefois coûter cher à Google, surtout auprès des entreprises plus grandes. Même si la majorité des réunions se font la plupart du temps en groupes restreints, la possibilité d’ajouter un plus grand nombre de participants à l’occasion pourrait être une condition essentielle pour plusieurs des acheteurs potentiels.

Les Cisco de ce monde ne sont donc pas encore menacés, mais si Google décide d’éventuellement améliorer sa solution, quelques têtes pourraient certainement tomber au cours des prochaines années.