Ratchet & Clank : Rift Apart, un bon divertissement familial

11 juin 2021 à 10:39

 

Si on m’avait demandé il y a 25 ans de quoi auraient l’air les jeux vidéos en 2021, j’aurais probablement imaginé quelque chose comme Ratchet & Clank : Rift Apart, la nouvelle exclusivité pour la PS5 qui sort aujourd’hui : un jeu en 3D, mais avec des mécaniques qui s’inspirent des jeux de plateformes et d’arcades des années 1990, des visuels époustouflants et une histoire drôle, parfaite pour toute la famille.

 

Vous l’aurez compris, Ratchet & Clank : Rift Apart ne réinvente pas la roue. Le titre offre quelques mécaniques de plus que ses prédécesseurs, notamment pour accélérer les mouvements des personnages, mais on est en terrain connu. Ce qui n’est pas mal, cela dit. Il existe de moins en moins de jeux de cette trempe, et son lancement tombe juste à point pour l’été.

 

Petite précision par contre : je n’ai pas encore terminé le jeu, que j’ai commencé sur le tard, malheureusement. Considérez donc ce texte plus comme un aperçu que comme une critique en bonne et due forme. Poursuivons.

 

 

Ratchet & Clank : Rift Apart nous fait reprendre contrôle de Ratchet, le dernier lombax de la galaxie, qui se voit projeté dans une autre dimension, où il découvre – surprise! – une autre lombax, Rivet.  Cette dernière (que le joueur contrôle également), n’offre pas vraiment de nouvelles mécaniques, mais elle est dotée d’une personnalité assez attachante, et dynamise la structure narrative de l’histoire.

 

Outre quelques petites modifications, le jeu reprend largement la forme de son prédécesseur, Ratchet & Clank, que j’avais raté à son lancement en 2016. D’ailleurs, j’y ai joué au cours des dernières semaines pour me préparer, mais ce n’est absolument pas nécessaire. Le fonctionnement du jeu est expliqué à nouveau dans Rift Apart, et même si l’histoire du dernier opus n’est pas résumée, elle est assez simple pour que vous puissiez tout comprendre d’un seul coup (le Docteur Nefarious est méchant, il veut contrôler la galaxie, vous devez l’en empêcher).

 

 

 

C’est un jeu qui est aussi étonnamment beau visuellement. Le style n’est pas photoréaliste, on est plus près d’un dessin animé, mais les personnages et les décors sont particulièrement riches, et l’éclairage est superbe. Ça laisse présager de belles choses pour les jeux qui seront lancés pour les consoles de nouvelle génération au cours des prochaines années.

 

Dans l’ensemble, le jeu me fait penser à un mélange de Star Wars et des films Pixar, avec un humour qui rappelle un peu Rick and Morty (ou Ren & Stimpy, selon votre génération). C’est un jeu assez facile et avec des thèmes appropriés pour les enfants de la fin du primaire, mais dont l’humour et les mécaniques devraient aussi plaire aux ados et aux adultes. Pour un jeu à grand déploiement, c’est une combinaison qui est étonnamment assez rare.

 

Ratchet & Cank : Rift Apart est offert dès aujourd’hui pour la PS5, à 89,99$.

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