Téléphonie mobile: les contrats de 3 ans bannis au Royaume-Uni
Depuis hier, il est illégal pour un opérateur de réseau de téléphonie cellulaire au Royaume-Uni d’offrir des contrats de plus de 24 mois, grâce à un changement dans les règles d’OFcom, l’autorité régulatrice des télécommunications pour le pays.
Non seulement les longs contrats sont désormais interdits, les opérateurs devront également offrir le choix d’un contrat d’au plus 12 mois à leurs futurs abonnés.
Au Canada, les opérateurs offrent aussi des contrats de 1 an et de 2 ans, mais les seuls rabais intéressants sont généralement offerts avec les ententes de 3 ans, surtout dans le cas des téléphones intelligents.
Selon l’OFcom (Office des communications), la nouvelle loi devrait encourager la concurrence entre les opérateurs et permettre aux consommateurs de changer de fournisseur plus facilement, de profiter de meilleurs prix et de meilleurs services.
Autre argument en faveur des contrats de 24 mois, cette période est plus représentative de la durée de vie de plus en plus limitée des téléphones intelligents, qui deviennent parfois désuets après un an ou deux (surtout si l’acheteur a mal choisi son appareil).
Au Québec, la situation s’est beaucoup améliorée depuis les changements apportés l’année dernière à la Loi sur la protection du consommateur, puisque les opérateurs ne peuvent plus punir abusivement leurs abonnés qui mettent fin prématurément à leur contrat.
Mais entre un contrat de 3 ans que l’on peut annuler au bout de deux sans trop de peine, ou un contrat de 2 ans dès le départ, je préfèrerais – et de loin – la seconde option.
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