Bell passe rétroactivement au «4G» (depuis 2009!)
Il fallait s’y attendre. Après les opérateurs américains T-Mobile et AT&T, et plus récemment Telus au Canada, c’est maintenant au tour de Bell d’annoncer son réseau HSPA+ (plutôt considéré jusqu’à récemment comme un réseau 3G+) comme étant un réseau «4G», de quatrième génération.
Comme Telus l’a fait il y a quelques semaines, Bell annonce maintenant sur son site Web que son réseau est en fait 4G depuis le lancement de son réseau HSPA+ en 2009.
Comme je l’expliquais récemment, les opérateurs profitent du fait que l’Union internationale des télécommunications (ITU), a assoupli en décembre dernier sa définition de 4G (l’organisme n’avait en fait pas vraiment le choix, puisque les opérateurs américains étaient bien décidés d’appeler 4G leurs nouveaux réseaux 3G+).
Entendons-nous: le nouveau réseau HSPA+ à double canaux de Bell qui permet aujourd’hui d’atteindre des vitesses de 42 Mbit/s est meilleur et plus rapide que son réseau AMCR (CDMA) lancé en 2005. Cela ne fait pas de doutes.
Mais jusqu’à récemment, ces réseaux n’étaient pas considérés comme 4G, une appellation qui était réservée aux futurs réseaux LTE, offrant un meilleurs temps de latence et des vitesses d’au moins 100 Mbit/s.
Peut-on blâmer Bell de suivre la parade et de ne pas attendre son réseau LTE pour profiter de l’appellation 4G? Pas vraiment.
Mais un peu plus de transparence sur le sujet (de la part des autres opérateurs également, Bell est loin d’être le seul à blâmer) serait la moindre des choses pour les consommateurs, qui ne doivent pas y voir très clair pour le moment.
Motorola Atrix, ou Motorola Atrix 4G?
Notons que jusqu’à récemment, Bell prévoyait lancer le futur Motorola Atrix 4G sous le nom de Motorola Atrix au Canada (puisque son réseau n’était pas encore 4G).
J’ai bien hâte de voir si la compagnie changera son fusil d’épaule et rebaptisera son appareil de la même façon qu’aux États-Unis…
À lire également
Ridicule: le Canada serait passé au 4G… en 2009!
Le 4G au Canada en cinq questions
Pingback: Quand les opérateurs se découvrent un réseau "4G" | Geeks and Com'